Bruno Cottin, plus connu sous son nom d’artiste Kozet, a apporté la touche finale à son œuvre, un triptyque initié en novembre 2018, en partenariat avec le Groupe Haguenier. L’entreprise a mis à disposition de l’artiste 3 toiles laquées noires, de 3 mètres de haut et 4 mètres de large, pour qu’il puisse s’exprimer sur la notion du temps et sa vision de notre société digitalisée.
Revivez en images les différentes étapes de réalisation du triptyque de Kozet.
« Je souhaite rassembler le Monde sur mes toiles ! » explique l’artiste. Aujourd’hui, le seul espace où nous sommes tous réunis est Internet. Ainsi, j’ai eu l’envie de peindre ce « lieu » à travers des couleurs, des formes précises, des lignes droites, des courbes… chaque entité présente sur mes toiles a sa signification. Ce triptyque évoque internet, l’aventure digitale et de ce qu’elle a changé dans nos vies.
La première œuvre du triptyque représente la découverte d’Internet et du monde digital, qui appartient déjà au passé. A travers la présence d’un œil, l’artiste a souhaité dépeindre sa vision de l’apparition du digital et l’importance qu’elle à pris au quotidien.
La deuxième toile évoque les réseaux sociaux par des veines qui irriguent en continu Internet, le font exister et grandir. Sur ce tableau, qui représente le présent, seuls la pupille et l’iris de l’œil sont peints, tel un zoom réalisé sur la première toile. A peine vécu, l’instant présent devient déjà passé ; tel est aussi le cas pour un message envoyé sur les réseaux sociaux, dont la vie est aussi fragile qu’éphémère.
La troisième toile évoque l’idée qu’Internet devienne, dans le futur, un être à part entière avec son existence singulière et ses propres règles.
Les toiles possèdent un fond noir qui raconte les méandres de cette entité encore mal maitrisée qu’est l’univers numérique. Le positionnement des éléments en cercle reflète le tourbillon dans lequel Internet nous entraîne, tandis que les couleurs remettent l’Humain au cœur de la problématique. En synthèse, la première toile parle du passé, la deuxième dépeint le présent et la troisième ouvre sur l’avenir. Et le tout, forme le temps.
L’artiste n’a pas souhaité donner de nom à son œuvre : « Généralement, le tableau prend le nom de son acquéreur » révèle Kozet.
« En tant qu’artisants possédant le label Entreprise du Patrimoine Vivant, nous accordons une grande importante au travail manuel, à la créativité et l’imagination. C’est un honneur pour nous de soutenir des personnalités aussi engagées que Kozet, ayant des messages à transmettre », affirme Stéphane Haguenier, dirigeant du Groupe Haguenier.
La prochaine étape pour l’artiste ? : être exposé à la Caisse des Dépôts et Consignations de Paris, au cours de l’année 2019. Le Groupe Haguenier le soutiendra dans cette nouvelle aventure.